​MPM, le Désert des tartares

 Bientôt un an que les élections municipales ont eu lieu (23 et 30 mars 2014) et le moins que l’on puisse dire est que les changements se font, goutte à goutte. Chacun se souvient qu’il a fallu attendre des mois pour que l’élu responsable des marchés et le DGS soient nommés. Un an après, seulement deux niveaux de l’organigramme (une dizaine de personnes) sont à peu près validés.

Généralement lorsqu’un changement politique a lieu, la nouvelle majorité arrive avec ses équipes, son programme, ses idées nouvelles car, tous les stratèges le savent, il faut profiter de l’élan et frapper vite et fort pour imposer le changement. C’est à cette condition que se crée un mouvement qui permet de l’optimisme, des décisions, ce qui remotive les équipes. Nous sommes à MPM dans le scénario contraire. Que se passe-t-il ?  Le climat actuel est délétère, chacun attend, guettant le moindre signe…  Pas de véritable projet, le changement c’est pour plus tard… Comme dans la nouvelle « le désert des tartares » chacun attend et guette la frontière… Elections départementales, Métropole, MPM subit les échéances plutôt qu’elle ne les provoque… Pire que tout, le politique change le peu de personnes qu’il avait réussi à nommer… Aucune ligne claire ne donne de logique.

Un an d’immobilisme pour une collectivité de l’importance de MPM, à laquelle il faut ajouter l’immobilisme de la commune principale, c’est au mieux inquiétant, au pire désespérant.